Pour un second manifeste communiste
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS UNISSONS-NOUS,
SUPPRIMONS LES ARMÉES, LES POLICES, LES FRONTIÈRES,
LA PRODUCTION DE GUERRE, LE TRAVAIL SALARIÉ !

   

LE FERMENT OUVRIER

RÉVOLUTIONNAIRE,

QUI SOMMES-NOUS ?

 
 


Le FOR est né en 1959 sur les bases approximatives de la scission d'avec la IVe Internationale, au congrès de 1948, des membres de la section espagnole exilée au Mexique. Cette scission s'est faite sur la question du défaitisme révolutionnaire c'est à dire de la non-participation à la guerre impérialiste, et elle s'est accompagnée d'une reconsidération de la nature de l'Etat russe, de la période historique, et par conséquent de la pratique des révolutionnaires et du "Programme de transition".

Ces positions furent développées à l'intérieur de la IVe internationale à partir de 1941, par un groupe de militants dont Benjamin Péret, poète surréaliste, et G.Munis, ancien membre du groupe bolchévik-léniniste espagnol (pro IVe Internationale) qui avait su, durant les journées de mai 37 à Barcelone, s'opposer de même que le groupe des Amis de Durruti, anarchistes dissidents de la FAI-CNT, aux staliniens alliés aux républicains, fossoyeurs de la révolution espagnole.

Après une tentative éphémère de constitution d'une organisation et après que la répression franquiste se soit abattue sur les militants qui allaient le constituer, le FOR devait enfin voir le jour. Il a d'abord existé un groupe FOR en Espagne sous l'impulsion des membres fondateurs exilés en France, puis, à la fin des années 70, de jeunes militants constituèrent un groupe FOR en France. Les revues "Alarma" et "Alarme" furent les organes des deux groupes frères qui décidèrent en 1985 d'adjoindre deux nouvelles publications, à caractère plus théorique, "El arma de la critica" en espagnol, et "L'arme de la critique" en français.

Malheureusement, en 1987, deux membres du groupe français enfreignirent la discipline de l'organisation, c'est à dire pour nous exprimer plus simplement, les règles de bon fonctionnement acceptées librement par tous. Ce devait être le détonateur d'une querelle générale, en France et en Espagne, qui conduisit à des départs, des expulsions, et plus grave encore, à une rupture d'une partie des militants en 1988. A la longue, par affaiblissement des forces, les publications du FOR disparurent dans les deux pays, condamnant notre tendance politique à cesser d'exister publiquement (jusqu'à aujourd'hui où se présente l'opportunité de l'Internet en espérant mieux à l'avenir).


MISE EN GARDE

En 1997, il s'est constitué en Espagne un "Comité d'édition des œuvres complètes de Munis" (en réalité des œuvres choisies) qui a entrepris un travail de republication et de compilation de textes de G.Munis qui s'est déjà concrétisé à travers la parution de deux ouvrages en espagnol.

Nous tenons à signaler qu'un membre de ce comité a été expulsé du FOR (par Munis lui-même) et qu'un autre a rompu avec le FOR (et donc avec Munis). Nous ne pouvons par conséquent pas cautionner l'initiative de ce comité qui fait comme si rien ne s'était passé, et n'a pas publiquement, à notre connaissance, apporté le moindre éclaircissement à ce propos.

Par ailleurs nous sommes en total désaccord avec le projet de préface des "œuvres complètes" qu'il nous a été donné de lire, l'ambition affichée n'étant pas de servir l'urgente nécessité de la révolution communiste mais de congeler la pensée de Munis au bénéfice de l'Histoire et des historiens.

Enfin il est apparu sur Internet un site se revendiquant du FOR (for-munis), et faisant entre autre de la publicité pour le comité sus-mentionné, ainsi que pour son éditorial. Nous sommes totalement étrangers à cette initiative au sujet de laquelle personne ne nous a demandé notre avis, et nous la désapprouvons.

Paris, Septembre 2000.

Ferment Ouvrier Révolutionnaire

 

 
Pour correspondre : ALARME BP 329 75624 PARIS CEDEX 13 - for@alarme-for.org